Le 16 février 1965, Malcolm X, célèbre militant de la cause noire, s’adressait à une foule immense rassemblée à l’église Corn Hill Rochester de New York.
Parlant des Blancs qui depuis des siècles écrasaient son peuple sans le moindre scrupule, il déclare : « Ils nous accusent de ce dont ils sont coupables […] C’est cela être un criminel ».Car en effet, depuis les années 1400, ce sont les Blancs qui sont venus en Afrique avec des armes, des intentions esclavagistes et des envies cupides de pillage et de déportation. Ce sont eux qui ont instauré la discrimination, allant même jusqu’à l’animalisation de l’être humain avec le fameux « Code Noir » rédigé par Jean-Baptiste Colbert (ministre des finances de Louis XIV) et qui comparait le Noir à une chèvre ou à un meuble. A l’époque de Malcolm X, ce sont les mêmes Blancs qui ont déversé le très toxique Napalm au Cameroun entre 1955 et 1960 pour tuer des populations qui ne demandaient qu’à vivre libres, ce sont eux qui ont fait tuer Sylvanus Olympia au Togo en janvier 63 pour avoir eu la mauvaise idée de vouloir sortir du CFA, et ce sont encore eux qui ont découpé le corps de Lumumba en 34 morceaux le 17 janvier 1961. Aux Etats-Unis, ce sont eux qui ont condamné Rosa Parks en 1955 pour avoir simplement refusé de céder la place à un Blanc dans un bus de Montgomery, de même s’ils ont institutionnalisé l’Apartheid dans l’Afrique du Sud de Mandela et de John Luthuli.Et ainsi de suite …
Mais chose curieuse, les accusés en toutes circonstances c’étaient les Noirs. Ceux qu’on traitait de terroristes, déstabilisateurs et fauteurs de troubles ( Marcus Garvey, Martin Luther King, Mandela ou encore Malcolm X lui-même), c’étaient pourtant ceux qui se contentaient de répondre politiquement , économiquement ou par la résistance à des envahisseurs sans foi ni loi. Incapables de se remettre en question, ces envahisseurs ne voyaient que la paille dans l’œil du voisin, leurs yeux étant obscurcis par le très lourd poids de leurs propres diableries PAUL BIYA, LE TUEUR DE MASSE A ce niveau, tu devrais déjà avoir compris l’analogie avec le système biyayiste. Sinon pour plus de clarté, voici quelques morceaux choisis : Ceux qui ont commencé la guerre du NOSO en 2016 en utilisant les armes , les insultes , les viols et les brimades alors que les anglophones étaient encore pacifiques, les accusent aujourd’hui d’être des démons, alors que ces derniers ne font que réagir à des actes démoniaques commis au préalable par un régime incapable de voir ses tords .
Ceux qui ont chassé leurs compatriotes d’Ebolowa en leur versant de l’eau et en leur disant « Rentrez chez vous ! » sans le moindre remord ; qui ont pillé les commerces de Sangmelima et ont interdit le moto-taxi aux « étrangers »; qui ont bloqué un archevêque aux portes de Yaoundé, ce sont encore eux qui vous traitent de tribalistes. On a encore en mémoire l’insupportable vidéo de ces derniers jours où des policiers au cerveau misérable torturent un homme dont il avouent eux-mêmes ne pas être sûrs de la culpabilité !C’est ainsi que cette horde de barbares dont la violence est la seule devise vont traiter le MRC de « parti extrémiste et violent » alors qu’ils seraient incapables de constater le moindre acte de violence du MRC envers un Camerounais depuis le début de sa création. La folie de la norme inversée qui transforme par miracle la victime en bourreau ; le crapaud qui veut se moquer de la grenouille.
C’est dans le même registre absurde que les malfrats qui sont jusqu’à ce jour incapables de nous expliquer la fuite des 3 000 milliards de la CAN loupée, deviennent subitement des enquêteurs 2.0 sur le rapport d’audit de SCSI, comme si on avait eu besoin d’eux pour déclencher la procédure de clarification. Vous comprenez donc à quel point Malcolm X avait raison : ce sont des criminels qui nous confondent à eux, alors que le miroir ne fait que leur renvoyer leur propre reflet. En ce sens, Paul Biya n’est donc qu’un tueur de masse (en plus d’être un monarque vide sans aucun programme politique) qui a pensé qu’en zombifiant ses créatures et en leur faisant faire beaucoup de bruits à la sauce « Ayop !», il parviendrait à masquer ses insanités et à couvrir le geyser de sang qui grossit chaque jour que Dieu fait. La fameuse méthode du transfert de culpabilité utilisée par les colons (dont il est selon ses propres dires le meilleur élève) ne résiste malheureusement pas à la mémoire de l’Histoire. EN BREF :En un mot : nous n’oublierons jamais ; nous n’oublions rien !Mamadou Mota l’a encore fait savoir en ce début de semaine à Tokombere « Je ne me souviens pas d’avoir insulté quelqu’un, mais Paul Biya et ses magistrats et sa justice ont trouvé le moyen de me mettre en prison »Cette société perverse où les assassins se font passer pour des exemples parce qu’ils ont la violence militaire et les moyens de l’Etat à leur service ; ce monde ensauvagé où le patriotisme est tordu à devenir le synonyme d’un amour idiot envers un gang de malfrats qui pensent être le Cameroun, cette société là, ce monde là, ne passeront pas par nous. Ne perdez pas votre temps à rêver. Un tueur de masse reste un tueur de masse.
EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED (C’est ainsi que, 5 jours après son discours, les autoproclamés gentils ont assassiné Malcolm X , le 21 février 1965 à Harlem. Est-ce que tu as d’autres questions ? )
Source: https://www.facebook.com
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.