Mali : la fin d’une époque ? – Le Dessous des cartes

MALI : LA FIN D’UNE ÉPOQUE ? Bienvenue dans l’Essentiel du Dessous des Cartes  Les Maliens ont pu voir lundi 16 mai à la  télévision : la lecture d’un communiqué   indiquant qu’un coup d’État avait été  déjoué, dans la nuit du 11 au 12 mai,  
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mené, je cite : « par des officiers de  l’armée malienne, soutenus par l’Occident ».  Depuis, de nombreuses arrestations sont  signalées et des contrôles renforcés.  Des faits qui disent, de nouveau, à la  fois l’instabilité politique du Mali  
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désormais aux mains d’une junte militaire et  la dégradation des relations avec l’Occident,   tandis que la Russie de Vladimir Poutine,  par le biais notamment de ses milices Wagner,   prend pied sur le continent africain. Alors on a voulu reprendre le fil de l’histoire,  
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de l’arrivée de l’armée française en  2012, à son départ, sortons nos cartes.  Début 2012, la menace terroriste au  Mali grandit. Les différents groupes   djihadistes occupent en quelques semaines les  principales villes du nord. À Tombouctou ils  
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détruisent les mausolées des saints de l’Islam,  classés au patrimoine mondial de l’humanité,  L’armée malienne est en difficulté. En janvier  2013, des pick-up chargés de djihadistes menacent   de descendre sur Bamako et de prendre le  pouvoir au Mali. A l’appel des autorités  
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maliennes en place, la France décide alors une  intervention militaire, sous mandat de l’ONU.  L’opération dite Serval stoppe l’avancée des  combattants islamistes, qui seront chassés   des villes du nord. À partir d’août 2014, Serval  sera remplacée par Barkhane. Avec 4500 soldats,  
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c’est alors la plus importante mission  militaire de la France à l’étranger.  2020, 2021, deux coups d’État signent  le retour des militaires au pouvoir,   ce qui dégrade fortement l’entente  entre le Mali et la France, 
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Tandis que l’arrivée du groupe Wagner,  milice proche du Kremlin, intensifie le   rejet de l’ancienne puissance coloniale. Janvier 2022, la junte malienne demande   à l’ambassadeur de France de quitter le  territoire national sous soixante-douze  
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heures. Un processus qui aboutira à  l’annonce d’Emmanuel Macron, le 17 février,   de retirer les troupes françaises du Mali. Et Bamako va désormais plus loin : annonçant   dimanche 15 mai son retrait du G5 Sahel : une  coalition qui réunissait le Mali, la Mauritanie,  
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le Burkina Faso, le Niger et le Tchad pour lutter  contre les groupes armés djihadistes de la région.  Signalons enfin les critiques du pouvoir malien  dès sa prise de pouvoir contre le dispositif   Takuba, des forces spéciales européennes conçues  pour être aux côtés des militaires maliens.