Pourquoi il fallait tirer le soldat Ernest Obama, des griffes de ses anciens amis

Jean-Pierre Du Pont

Pourquoi il fallait tirer le soldat Ernest Obama, des griffes de ses anciens amis
Pourquoi il fallait tirer le soldat Ernest Obama, des griffes de ses anciens amis

« Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m’en charge. “

Antigone II Doson.

Depuis la vente en Égypte de Joseph en esclavage, par ses frères, on sait que nul n’est prophète chez soi, et que l’on n’est jamais trahi que par les siens propres, sinon le mot trahison en lui-même n’aurait absolument aucune raison d’être.

Ernest Obama a — t il trahit ses anciens amis ? Question à un million de dollars, qui mérite en guise de réponse de disséquer moult équations à plusieurs inconnues. Car, depuis que la planète s’est dotée d’un système de régulation des rapports entre États et administrés, aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, le mot trahison a toujours porté en lui, une connotation et une tare maléfiques, ayant transcendé plusieurs générations de ceux qui en étaient, à tort ou à raison désignées comme coupables.

Je fais bien entendu ici, allusion au vocable de trahison mettant en exergue la fuite des secrets d’États, ou leur divulgation à la partie ennemie, genre l’affaire Dreyfus, ou celle mettant en scène Mata Hari.

Dans le cas d’espèce, nous sommes selon les dernières indications, plus dans une affaire de jupons ayant entraîné frustration, et blessures d’amour — propre, que dans celle de simples malversations financières.

Un parvenu, bombardé du jour au lendemain, grand patron de médias, à la faveur des prébendes du fait de sa proximité et des accointances avec la kleptocratie moribonde de type mafieux au pouvoir au Cameroun, qui s’attache les services d’un jeune journaliste en pleine fulguration.

Il prend ce dernier sous son aile, comme un fils adoptif, et se sert de son entregent pour assouvir sa soif de rattrapage auprès des nanas. Bref, pour réaliser sur le tard, ce que tout jeune à la trajectoire normale a connu lors de ses années de lycée ou de collège, le zigoto pour se venger de lui — même, veut avoir raison sur le sort plus d’un quart de siècle plus tard.

Pas de veine pour lui, toutes les nanas des multiples deuxièmes bureaux où il a introduit son jeune protégé, sont plus sensibles et réceptives à la prose de ce dernier, qu’à ses grotesques et rustiques manières de paysan égaré en ville, et son vocabulaire ordurier de charretier.

Ernest Obama qui a tâté un peu de philosophie à l’université, et possède quelques méandres de poésie romanesque, sait parler aux femmes, possède un langage châtié, et sait servir à la gente féminine ce qui lui sied d’entendre, avec en prime un humour dévastateur comme dirait un troubadour de la capitale, depuis bloquée dans l’empire du Milieu, pour cause de COVID-19.

Ne dit — on prosaïquement pas, que quiconque fait rire femme, l’a à moitié dans son lit ?

Comme la nature ne fait jamais les choses à moitié, Jean-Pierre Amougou en plus d’aimer exagérément l’alcool, comme toute personne du cercle de sa ‘proximité sociologique ‘qui se respecte, va connaître quelques soucis de libido au démarrage, en raison des complications d’une contorsion de testicules, dont il a souffert dans sa prime jeunesse, pour excès de masturbation.

Apprenant que son petit, pointait des heures supplémentaires en démarrant au quart de tour, là où lui-même accusait des pannes à répétions, le grotto a vu noir.

Au lieu d’encourager son jeune poulain à évoluer sereinement, Jean-Pierre Amougou., et c’est humain, est devenu aigri. Partout où il passait, allusion faite à ses nombreux deuxièmes bureaux, on ne chantait que les louanges des performances de son petit. Oubliant que c’est l’homme qui fait l’homme, et qu’on ne devient quelqu’un que derrière quelqu’un, le gawaou a décrété la mise à mort du petit, en sortant la grosse artillerie.

Le crime de l’honneur ne se lavant que dans le sang, pour expier l’humiliation à lui infligée, il fallait lui infliger à son tour à ce malappris n’ayant pas respecté le fruit défendu, une humiliation planétaire en mondovision, peu importe le prix à payer en termes de prébendes à distribuer aux uns et aux autres.

En le déchaussant face caméras, Amougou tenait comme naguère le bon Dieu au jardin d’Eden face à Adam et Ève, de lui signifier ‘poussière tu étais, poussière tu redeviens. La gloire qui t’a propulsé où tu es arrivé n’est que de mon seul fait. Te voilà ramené à ta vraie condition de va-un — pieds ! ‘.

Jean-Pierre Du Pont

Source: https://www.facebook.com

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