LA DIASPORA CAMEROUNAISE DOIT JOUIR PLEINEMENT DE SES DROITS CIVIQUES MALGRÉ LA DOUBLE NATIONALITÉ, COMME NOS HOMMES PUBLIQUE
Je réponds à Patrick Philippe Rifoe militant du RDPC, le parti ou on boit, on danse et on mange plus qu’on ne réfléchît, pour parler comme Paul Biya…
Patrick Rifoe que Jacques Fame Ndongo envoie sur Facebook défendre l’indéfendable, allègue que les membres de la diaspora camerounaise qui ont pris une autre nationalité, ne doivent participer a la vie publique au Cameroun.
Il dit que l’on ne peut gonfler le corps électoral au Cameroun avec des gens qui ont un autre passeport en plus de celui du Cameroun. Donc ces autres camerounais ne doivent ni voter ni être candidat à une élection présidentielle, législative, municipale au Cameroun.
Ma question est : Patrick Rifoe pense tu que Yannick Noah, qui est détenteur d’un passeport français, ou encore Dieudonne Mballa Mballa, ne peuvent pas voter au Cameroun, ou encore devenir maire ou député ? Devraient-ils être déchus de leurs droits civiques au Cameroun parce qu’ils ont un autre passeport, autre que celui du Cameroun ?
J’assume ce que je dis. Au Cameroun, toutes les personnalités politiques, du monde des affaires, du showbiz, de la fonction publique, de la société civile, les grandes notabilités traditionnelles ont un passeport européen ou nord-américain. Les officines existent qui délivrent ces documents contre de l’argent.
Toutes ces personnalités votent et contribuent au financement de toutes les campagnes électorales en occident. Ça date de Ahidjo et ça marche comme ça.
Certes me diras-tu, on ne les voit jamais dans un bureau de vote. La raison est simple : ils votent par CORRESPONDANCE, c’est-à-dire par la poste. Ce vote est surveillé de prêt et presque obligatoire. En France il y a un bureau au ministère de l’Intérieur qui comptabilise ce vote africain. Ceci explique que les élites africaines sont les premiers clients des instituts de sondage.
Explique-moi donc pourquoi toutes les élites camerounaises votent par CORRESPONDANCE et conservent leurs droits civiques (élus et électeurs), mais interdisent à la diaspora camerounaise qui vote dans les bureaux de jouir pleinement de ses droits civiques.
Est a dire que le RDPC n’est pas attaché à l’équipe ?? Sinon pourquoi deux poids deux mesures ?
Voilà le débat, le vrai. J’attends de lire des arguments et non pas des élucubrations sans aucun rapport avec la réalité.
Par Elisee Yonta
Source : https://www.facebook.com
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