Formule magique, COMMENT PARLER EN PUBLIC ?

EKANGA EKANGA CLAIDE WILFRIED

COMMENT PARLER EN PUBLIC ?  EKANGA EKANGA CLAIDE WILFRIED
COMMENT PARLER EN PUBLIC ? EKANGA EKANGA CLAIDE WILFRIED

C’est ce que les Grecs appelaient « Agora » (grande audience) et « Phobia » (peur). En un mot, le trac des lieux publics, surtout s’il faut prendre la parole et s’adresser à ce beau monde. Pour beaucoup, parler en public équivaut à la peine de mort. Le stress, la tremblote et la surcharge émotionnelle de ces situations peuvent être un somptueux cauchemar.

Mais peut-être qu’avec ces petits condiments, vous pourrez vous en sortir un peu mieux à l’avenir. Alors asseyez-vous, je vous sers.

COMME UNE SARDINE DANS L’HUILE

Précisons déjà que la peur est naturelle. C’est un mécanisme enclenché par le cerveau pour nous protéger des dangers éventuels (instinct de survie). C’est pourquoi personne ne va seul en forêt provoquer les serpents et les jaguars. Notre cerveau veut que nous restions en vie et nous envoie des alertes préventives. Avoir peur n’est donc pas de la lâcheté, c’est la preuve que tu es une personne normale.

Il ne s’agit donc pas de s’en débarrasser, mais d’apprendre à la gérer. Car ce n’est pas parce qu’on a peur qu’on a toujours raison d’avoir peur. Les films d’horreur nous terrifient, or on sait bien que le fantôme ne viendra pas nous chercher la nuit pendant notre sommeil. De la même façon, la peur constitue un problème quand elle devient une barrière mentale injustifiée qui nous empêche d’agir et de bien faire.

Dans ce cas, la première astuce pour être à l’aise en public, c’est de maîtriser son sujet. Quand vous parlez à vos amis sur un sujet que vous aimez, vous vous sentez à l’aise comme une sardine dans l’huile. En public, c’est pareil. Plus vous connaissez votre dossier, plus ça va couler tout seul. Du reste, pour vous faciliter la vie, ne forcez pas sur ce que vous ignorez. N’ayez pas peur de dire : « Sur ce volet, je n’en sais pas davantage pour l’instant ». Ce sera toujours moins humiliant que de jouer les Einstein et de s’y brûler.

Cela dit, parfois on a beau maîtriser le sujet et bien le préparer dans la salle de bain, mais une fois devant les gens, tout s’envole ! On oublie tout … comme si on n’avait rien étudié !

WHY ??

Là encore, c’est parce qu’on a plus songé à ce que les gens allaient penser de nous qu’a ce que nous avions à dire. Or, l’astuce No 2. Consiste à bien réfléchir sur le rapport qualité-prix. Autrement dit : « Okay, c’est vrai que j’ai peur de me planter, mais c’est justement si je me laisse dominer par le trac que je vais me planter ». A partir du moment où tu sais que plus tu seras serein plus tu augmentes tes chances de laisser une bonne impression, en personne intelligente, que choisis-tu ?

La peur a beau être naturelle, ça reste de simples signaux électriques envoyés par les neurones, et qu’on peut décider de débrancher quelques temps si on le désire. Le trac n’est qu’une illusion. C’est une peur qui existe sans exister. Imaginez-vous dans un ascenseur qui voyage vers la Lune. Sur Terre vous voyez la Lune au-dessus de vous (donc en haut). Or depuis la Lune, vous voyez aussi la Terre au-dessus de vos têtes. Pourquoi ? Simplement parce qu’en fait, le haut et le bas n’existent pas. Ce que nous appelons « bas », c’est juste la direction de la force de gravité. Et elle est toujours orientée vers le centre (donc le sol) du corps sur lequel on est posé, en fonction de sa masse.

Quand vous allez sur la Lune, vous la voyez « en haut », jusqu’à ce que vous franchissiez le Point de Lagrange. C’est la distance à partir de laquelle la gravité lunaire devient plus forte que celle de la Terre. Le plafond de votre ascenseur devient donc soudain le bas, et là où vos pieds étaient posés devient le toit. Si vous ne vous retournez pas à ce moment-là, vous finirez par tomber sur la Lune la tête en avant. La peur c’est la même chose. On peut décider qu’elle est là ou non, en fonction de la position mentale qu’on veut adopter.

LA PEUR D’AVOIR PEUR

Car ce qui nous complique souvent la vie, c’est que nous développons même la peur d’avoir peur. C’est-à-dire qu’avant même que n’arrive le jour où nous devons faire un discours nous disons déjà : « Seigneur, je vais aller trembler là-bas comme une feuille ; Est-ce que j’aurai même le courage de sortir un mot là-bas ? ; je vois déjà comment je vais transpirer comme un lutteur sénégalais », et ainsi de suite. Nous fabriquons le haut et le bas dans nos têtes alors que ce n’est qu’une vue de l’esprit.

De fil en aiguille, vous créez déjà vous-mêmes les circonstances qui vous mettront mal à l’aise. Vous savez pourtant que ces gens qui vous écoutent ne sont pas des cannibales et que personne ne va vous trancher la gorge à la fin de votre exposé. Même ceux qui ne vous aiment pas ne vous feront rien. En gros vous avez peur … pour rien !

A partir du moment où vous êtes conscients de cela, voici trois (03) conseils pratiques immédiats qui pourraient vous aider à désactiver ces signaux électriques pour vous en sortir :

1 – Avant l’instant T, prenez des chewing-gums avec vous et mâchez-les.
Certaines études ont révélé que l’exercice de mastication vous occupe et permet d’évacuer la nervosité. Même si vous avez encore la petite boule au ventre, votre tête se sent plus libérée, comme lorsque vous sortez d’une séance de sport (Bien sûr, prenez soin de retirer ce maudit chewing-gum avant de commencer à parler. Règle de savoir-vivre)

2 – Vérifiez votre allure.
Si tu te tiens bien droit, la tête haute et les mains légères, tu te sentiras automatiquement plus rassuré que si tu adoptes déjà une posture qui montre que tu es stressé à n’en plus finir. La position conditionne l’état d’esprit comme le soleil conditionne le temps. D’ailleurs personne ne veut écouter quelqu’un qui ne se donne même pas la peine de regarder ceux à qui il parle (Seuls les sorciers font ça).

3 – Au moment de ta première intervention, rassure-toi que tu relâches de l’air. Pour ce faire, tu dois remplir tes poumons lorsqu’on te donne la parole (inspiration), Tes premiers mots doivent se faire en simultané avec le relâchement (expiration). Ça t’évite d’avoir le souffle coupé et de te retrouver à manquer d’air alors que tu n’as même pas encore aligné deux syllabes (Et tu ne souhaites pas ça, n’est-ce pas ?)

Voilà ! Tu es maintenant prêt pour aller sur la Lune et conquérir la Galaxie !

Bon, si malgré toutes ces petites techniques le miracle ne se produit toujours pas, souviens-toi que dans la Bible, même Moise – qui parlait pourtant avec Dieu tous les jours – n’était pas doué pour les discours et laissait ce travail à son frère Aaron. Il avait compris une chose : Il doit laisser.

EKANGA EKANGA CLAIDE WILFRIED
(Disons que Dieu lui-même a ses petits défauts)

Source: https://www.facebook.com

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