Par EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED
Chers biyayistes, je n’ai même pas la force de vous détester. Je vous aime trop et vous me faites de la peine. Car en réalité les victimes c’est vous. C’est vous qui êtes mentalement emprisonnés et ne savez pas où sont les clés. Vous avez bien vu que les prisonniers physiques, eux, ont été libérés. Mais la prison mentale est plus coriace.
Chaque jour, je vous vois écrire des choses pipi-caca et je me désole de votre inconscience. Vous nous dites avec fierté : « Tentez encore de marcher, vous allez voir ! ». En gros, vous vous réjouissez de vivre dans un pays où marcher est puni par la prison. Ce pays dont vos enfants (les pauvres) vont hériter et dans lequel ils vont souffrir de la médiocrité de leurs parents que vous êtes. Vous qui n’aurez pas combattu pour leur laisser en héritage un pays de droits et de liberté.
Louis XIV a écrit le Code Noir au XVIIe siècle pour massacrer vos ancêtres Africains ; Napoléon a re-instauré l’esclavage à Haïti pour écraser le peuple Noir ; Peter Botha a consolidé les règles de l’apartheid en Afrique du Sud. Et jusqu’à la fin des années 50 aux États-Unis, il était interdit de s’asseoir dans une voiture pendant qu’un Blanc est encore debout. Tout ceci était légal n’est-ce pas ? Auriez-vous aimé vivre à la même époque ?
Vous êtes devenus des animaux et le bilan de vos bêtises est apocalyptique : le 26 janvier dernier, des hommes (et des femmes !!!) ont reçu des tirs de balles dans leur chair au Cameroun, et d’autres ont réagi à leur façon en vandalisant les ambassades à l’étranger. Mais votre mémoire handicapée a préféré choisir de s’indigner contre le saccage des objets et de minimiser les fusillades sur des personnes. Et vous persistez encore à ce jour dans cette hérésie. Paul Biya vous a mentalement estropiés. Vous êtes aujourd’hui des petits monstres aux idées tordues.
Le sang de vos compatriotes ne vous émeut plus ; pour protéger la vie de luxe d’un homme qui a presque 100 ans, vous remplissez de mauvaise foi la roche de granite qui vous sert de cœur.
Une télévision qui commence par V (Voyou fois 4), avec un clown de « journaliste » dont le nom signifie Corbeau (merci aux parents) déclare que c’est un fake, que c’est du make-up, et vous vous taisez. Le même corbeau qui expliquait un jour comment bien tabasser sa femme à la maison. La stupidité de cet oiseau sans ailes n’a d’égal que la perversion de son esprit. Et lorsque ce tribaliste réunit sa clique de tribalistes dans leur « média » tribaliste pour vaporiser leur tribalisme, vous fermez encore vos cerveaux. C’est drôle.
Redevenez humains : parce que les tigres à qui vous donnez des coups de pied aujourd’hui finiront par vous dévorer demain. Le début d’un film n’est pas sa fin. Récupérez vos têtes qui ont été confisquées à la réception du Bêtisier Hôtel et recommencez enfin à réfléchir. La barbarie que vous alimentez à coup de roublardise n’épargnera pas vos enfants.
Nous sortirons de là gagnants tous ensemble, ou nos descendants souffriront tous ensemble.
Par EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED
(Une folie légale n’est pas une folie légitime. La flaque d’eau ne sera jamais un océan, même si tu y mets du sel)
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